Cette 4e zone à optimiser sur LinkedIn est parfois la plus compliquée et impliquante. Car pour compléter la partie « recommandations », cela nécessite d’aller vers les autres et de les solliciter.

A titre personnel, je trouve un peu dommage que LinkedIn ait choisi d’afficher cette partie tout en bas du profil, alors qu’elle montre justement la capacité d’interaction avec les autres, et à quel point je suis une personne qui compte dans son réseau et son éco-système.

Elles se présentent sous forme de liste que l’on se crée, avec la possibilité d’en ajouter. L’idée est d’en avoir environ une dizaine, en conservant toujours une cohérence dans l’objectif visé. Nos contacts ont d'ailleurs la faculté d’ajouter eux-mêmes de nouvelles compétences sur un profil.

Si j’ai des doutes sur les compétences-clés à afficher, je peux faire le travail à l’envers. Je pars d’abord de faits puis je me demande quelles ont été les compétences mobilisées pour atteindre ce résultat.

Ce sont des personnes avec lesquelles on a travaillé : on peut donner une recommandation ou en recevoir, on peut l’afficher ou non.

L’idée est de les solliciter en cliquant sur le bouton « recommandation ».

En consultant un profil, on voit si la personne a reçu des recommandations mais aussi si elle en a fourni, ce qui nous ramène à la notion précédente d’engagement et de générosité. De réciprocité également car souvent, le contact destinataire d’une recommandation va en émettre une à son tour.

Pour chaque interlocuteur avec qui j’ai eu une expérience, je peux rédiger une recommandation différente : le remercier, le féliciter, décrire le projet commun, détailler son rôle dans cette mission, etc. Il faut qu’il y ait de la matière, des faits, des exemples et éviter les quelques lignes stéréotypées.

Ce travail nécessite parfois de sortir de sa zone de confort et demande à surmonter le complexe de l’imposteur : solliciter l’avis positif de quelqu’un est une vraie démarche !

Là sont affichés les pages que nous aimons et les groupes que nous suivons. Les groupes peuvent être de différentes natures : sectorielle, thématique, géographique, associative, etc. Consulter les groupes suivis par un contact procure souvent de bonnes informations sur son secteur d’activité.

Il est nécessaire de consacrer un peu de temps aux critères d’affichage et de confidentialité en paramétrant les éléments de son profil public qui apparaitront ou pas dans les moteurs de recherche, en particulier dans Google.

Par exemple, je choisis de rendre toutes les informations de base visibles soit par mon réseau, soit par les relations de 1er niveau ou par tous les membres de LinkedIn. Parmi les sélections possibles, je peux également masquer mon nom de famille ou encore naviguer de façon anonyme (utile si on fait de la veille ou en cas de recherche d’emploi pour que l’employeur ne détecte pas cette activité).

Je recommande de paramétrer pour rester visible dans les moteurs de recherche même en étant déconnecté car un profil LinkedIn actif est en général très bien référencé dans Google. Très souvent ce profil LinkedIn est l’élément le plus visible de nous-mêmes !

D’autres réglages sont possibles dans les préférences du compte :

J’ai tendance à conseiller de tout rendre visible et de ne pas être trop restrictif. La présence et la participation à un réseau social passent par des mises en relation et pour les réussir, l’objectif étant que les personnes aient accès facilement à des informations pratiques et positives me concernant.